Chronique – Calpurnia

Sans titre 1image1.JPGCalpurnia, Jacqueline Kelly

Editeur : L’école des loisirs

Année de parution : 2013

Prix : 19 euros

Résumé éditeur

Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums.
Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ?
On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Ma chronique

Calpurnia est une petite fille qui vit à la fin du XIXe siècle. Passionnée par la science, elle découvre la nature qui l’entoure, aidée de son grand-père. Les animaux, les phénomènes naturels,… elle note tout dans son petit carnet scientifique afin de l’analyser ensuite. Cependant, l’époque à laquelle vit notre héroïne n’est pas faite pour les petites filles qui rêvent de devenir scientifique. Cette histoire douce, au rythme calme nous entraîne dans la vie d’une jeune fille, tiraillée entre ses envies d’aventures, les découvertes inhérentes à cette époque et le rôle que doit avoir une femme en 1899. La mère de Calpurnia, très stricte, fait tout pour que celle-ci devienne une parfaite femme d’intérieur, une petite fille digne de faire ses débuts dans la haute société. Les 6 frères de Calpurnia ne comprennent pas toujours cette jeune soeur qui ne veut pas rester à la place qui est la sienne. Quand à son grand-père, un homme énigmatique, dont tous les membres de la famille semblent avoir peur, il semble porter de grands espoirs en Calpurnia et l’aide à s’émanciper face à ce destin tout tracé.
Une histoire passionnante, à la narration fluide et aux personnages principaux très attachants. Calpurnia et son grand-père sont tous les deux des êtres aux forts caractères, dont les réflexions sur le monde que le entoure, sont perspicaces et bien souvent cyniques. Une vraie lecture doudou, lorsque que l’on a envie de quelque chose de calme, à lire au coin du feu !

Ma note 

4,5/5

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Chronique – Phobos, Tome 1

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Phobos, Victor Dixen 

Editeur : Robert Laffont. Collection R

Année de parution : 2015

Prix : 17,90 euros

Résumé éditeur

Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L’éternité pour s’aimer.

Il veulent marquer l’Histoire avec un grand H.

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.

Elle veut trouver l’amour avec un grand A.

Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour…

Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Ma chronique

Embarquement immédiat pour la planète Mars ! La Nasa est mise en vente par le gouvernement américain qui ne peut plus assumer les frais engendrés par l’exploration spatiale. Afin de financer la prochaine mission pour la planète Mars, le font d’investissements à qui appartient désormais la société imagine une télé réalité lors de laquelle 12 jeunes gens, partent fonder une nouvelle colonie humaine sur la planète rouge. Tout au long de ce voyage qui ne comporte pas de retour, les 6 garçons et les 6 filles vont apprendre à se connaître par le biais de speed dating d’une durée de 6min. A leur arrivée sur Mars, ils devront avoir choisis la personne avec laquelle ils se marieront et fonderont une famille afin de permettre à la race humaine de s’implanter dans ce nouvel environnement.

Mais tout n’est pas aussi rose que ce que l’équipe de production et de communication laisse croire au monde entier. Un mystérieux rapport a semble-t-il était étouffé avant le début de la mission, les morts de membres du projet s’accumulent. Serena, la psychologue et animatrice de l’émission, bienveillante envers les candidates, adorée du public, se révèle être calculatrice et prête à tout pour parvenir à ses fins. Quand aux candidats, parmi eux, Léonor, l’une des six filles, commence à avoir des doutes sur le bien fondé de ce projet.

L’histoire fût à mon goût bien trop longue à démarrer. L’enchainement des speed-dating, l’alternance de points de vue (Léonor, la base de commandement, Serena, …) ne permet pas de s’attarder réellement sur les personnages. La description de ceux-ci est rapide, ne permettant pas de les identifier et de s’attacher à eux. Ajoutez à cette conquête spatiale, une histoire familiale trouble, des projets politiques, une société secrète et je survole l’histoire sans me plonger dedans ! Grosse déception pour ce livre dont j’avais pourtant entendu tant bien et pour un auteur dont j’ai adoré la saga Animale. Bien que la narration soit fluide et le style absolument pas lourd, je n’ai pas du tout réussi à entrer dans l’histoire. Je dois tout de même admettre que la critique des émissions de télé-réalité et de toute la mise en scène qu’il y a autour était intéressante. A voir avec le tome 2 donc…

Ma note

3/5

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Chronique – Là où tombent les anges

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Là où tombent les anges, Charlotte Bouquest

Editeur : Gulf Stream. Collection Electrogène, Historique.

Année de parution : 2015

Prix : 17 euros

Résumé éditeur

Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l’épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l’exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s’organisent peu à peu sans les hommes…

Ma chronique

Solange vit chez son père depuis toujours. Alcoolique, il la bat régulièrement et sans le soutien de sa meilleure amie Lili, partie vivre à Paris, l’existence de Solange devient un vrai enfer. Elle décide donc, après une énième soirée où elle se fait rouée de coups par son père, de partir rejoindre son amie. Commence alors pour Solange une nouvelle vie parisienne, à laquelle elle doit s’adapter, trouver un travail et se faire à un quotidien totalement différent de ce qu’elle a toujours connu. Lili, excentrique travaille comme chanteuse dans divers cabarets, part en tournée. Solange quand à elle, travaille dans un atelier de couture où elle rencontre d’autres jeunes femmes dans la même situation précaire qu’elle. En particulier Clémence avec qui elle se lie d’amitié. La vie de Solange bascule à nouveau le jour où elle rencontre Robert, un homme qui même s’il lui donne l’impression d’étouffer, lui assure une certaine stabilité économique et surtout une place dans la société. Malheureusement, une fois devenue son épouse, Solange découvre que les craintes de ses amies étaient fondées : Robert l’emprisonne, la bat, la soumet à ses caprices. La vie morose dans laquelle plonge désormais notre héroïne est à nouveau chamboulée, le jour où la première guerre mondiale éclate et où les hommes sont envoyés au front. Véritable déchirement pour le couple que Clémence forme avec Pierre et soulagement, voir bénédiction pour Solange qui voit ici s’éloigner son mari et geôlier.

Tout au long de ces presque 400 pages, nous suivons la vie de ces 3 jeunes femmes. Le roman se découpe entre échanges épistolaires, extraits du journal intime de Solange et récits de vies. Une histoire dans laquelle j’ai eu beaucoup de mal à me plonger. Bien que la vie de ces femmes soient intéressantes, de part l’époque à laquelle elles vivent, je n’ai absolument pas réussi à m’attacher aux personnages. Solange, que j’ai trouvé trop introvertie dès le début du roman, m’a laissé de marbre malgré les chagrins qui égrainent son quotidien. Il n’y a que pour Clémence, personnage secondaire que j’ai réussi à trouver un peu d’intérêt, grâce aux échanges épistolaires qu’elle entretient avec Pierre, son mari, envoyé au front. Je suis ressortie déçue de cette lecture dont j’avais entendu tant de bien et dans laquelle je me suis pourtant plongée avec envie.

Ma note 

2/5

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Chronique – Je t’ai rêvé

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Je t’ai rêvé, Francesca Zappia

Editeur : Robert Lafont, Collection R.

Année de parution : 2015

Prix : 18,50 euros

Résumé éditeur

La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être  » normale « .
– On joue au jeu des vingt questions ?
– OK , mais c’est moi qui les pose cette fois.
– Ça marche.
– Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
– Ne m’insulte pas.
– Est-ce que tu es vivant ?
– Oui.
– Tu habites ici ?
– Oui.
– Je te connais ?
– Oui.
– Est-ce que je t’ai rêvé ?

Ma chronique

Alex est une jeune lycéenne dont la schizophrénie a été diagnostiquée vers l’âge de 10 ans. Tout ce qu’elle pensait être vrai jusqu’à cet âge est remis en question et notamment sa rencontre avec un jeune garçon aux yeux bleus qui l’a aidé à faire s’évader les homards retenus dans l’aquarium d’une grande surface. A t’elle imaginé toute la scène ou ce petit garçon existe t’il réellement ?
Lorsque Alex doit intégrer un nouveau lycée pour son année de terminale, cette anecdote est loin derrière elle et elle se bat au quotidien pour différencier ce qui est réel et ce qui relève de ses hallucinations. A l’aide de son appareil photo numérique dont elle ne se sépare jamais, elle prend en photo tout ce qui lui semble étrange afin de les regarder plus tard et de voir si la chose étrange est bien apparue sur la photo ou s’il s’agissait de son imagination. C’est dans cette routine quotidienne, qu’Alex fait son entrée au lycée d’East Shoal et tente de se fondre dans la masse de ses nouveaux camarades de classe. Mais un adolescent vient perturber fortement la jeune fille : Miles. Ses yeux bleus ressemblent fortement à ceux du jeune garçon de l’aquarium à homards. Commence alors pour Alex, une lutte contre son propre esprit afin de savoir s’il s’agit bien du même jeune homme, de comprendre si ce souvenir est réel ou pas. Et ce n’est pas Miles qui va lui faciliter les choses : renfermé et craint de tous, il semble inaccessible et hostile envers elle.

Une histoire bouleversante où l’on ne peut croire ce que l’on lit et ce qu’Alex pense vivre. Tout est sans cesse remis en question, la scène que vient de nous décrire Alex a-t-elle vraiment eu lieu ? ce personnage est-il réel ? Plus d’une fois, ce que l’on prenait pour acquis se révèle n’être que le fruit de l’esprit d’Alex. Des rebondissements qui rendent cette histoire additive et les personnages terriblement attachants. J’ai adoré suivre Alex, Miles et leurs camarades. A cette histoire entre nos deux protagonistes, s’ajoute un mystère autour d’une cheerleader du collège, une intrigue qui s’épaissie au fur et à mesure que l’on remet en question les certitudes d’Alex. L’auteur est parvenue à créer une histoire où l’on ne peut se fier à rien et où nos sentiments sont piégés dans des montagnes russes tout au long de ces 450 pages. Un vrai coup de coeur !

Ma note

5/5

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Chronique – Moi, Simon, 16 ans Homo Sapiens

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Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens, de Becky Albertalli

Edition : Hachette Romans

Année de parution : 2015

Prix : 16,90 euros

Résumé éditeur

Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui.

Simplement :

1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro).

Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée.

Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Martin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…

Ma chronique

Simon, un lycéen de 16 ans, échange depuis quelques semaines des mails avec un certain Blue rencontré via le Tumblr de son école. Aucun des deux jeunes hommes ne connaît l’identité de l’autre mais ils savent qu’ils ont une chose en commun : leur homosexualité. Au fil de leurs échanges, Simon tombe peu à peu amoureux de Blue, qui semble être la seule personne à vraiment le comprendre et surtout qui est le seul au courant de son orientation sexuelle. Ces échanges auraient pu se poursuivre ainsi si un jour alors que Simon consultait ses mails au lycée, il n’avait pas oublié de se déconnecter. Martin un de ses camarades de classe, passant derrière lui sur l’ordinateur, décide de faire des captures d’écrans des conversations de Blue et Simon afin d’obliger ce dernier à lui présenter Abby une des amies de Simon.

Simon se retrouve dès lors entrainé dans une succession de questionnements face au chantage de son camarade. Doit-il en parler à Blue ? A ses amis ? Doit-il prendre les devants et faire son coming-out avant que Martin ne révèle son secret ?

Au fil des pages nous alternons deux types de chapitres : des chapitres où l’on suit la vie quotidienne de Simon, sa vie familiale, ses journées en cours, avec ses amis; et des chapitres où l’on peut suivre ses échanges par mails avec Blue. L’intrigue principale de ce roman reste l’identité de Blue, que Simon va s’efforcer de découvrir. Si j’ai trouvé le début un peu brouillon, les personnages difficiles à identifier de part leur profusion et des différents surnoms (une fois présenté par le prénom, une fois par le nom de famille, une fois par le surnom…), le style assez saccadé : on passe d’une scène à l’autre sans distinction; l’histoire en générale reste une bonne découverte. Passé les 100 premières pages où l’on apprend tel un jeu de piste à identifier tout le monde, l’histoire devient intéressante. L’identité de Blue n’est pas restée très longtemps un mystère pour ma moi. Néanmoins, Simon est un personnage attachant, avec une famille un peu loufoque. Il traverse une période difficile et ses camarades de lycée ne font rien pour lui faciliter la vie. Cependant son état d’esprit et l’humour qui teinte tous ses échanges par mail avec Blue sont un vrai bonheur à lire. Une jolie histoire sur l’adolescence et les difficultés qu’ont les jeunes à se construire à cet âge.

Ma note

3,75/5

Sans titre 1

Chronique – Une braise sous la cendre

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Une braise sous la cendre , de Sabaa Tahir 

Edition : Pocket Jeunesse

Année de parution : 2015

Prix : 18,90 euros

 

Résumé éditeur

Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.

Ma chronique

Elias, membre des Martiaux est entrainé depuis son plus jeune âge à devenir un Mask, cette élite de la société, vouée à protéger l’Empire. Formés au sein de Blackcliff, les Masks sont des êtres impitoyables, sans coeur et craints de tous. Néanmoins, Elias ne partage pas les valeurs qui lui sont inculquées et prévoit de s’évader lors de la cérémonie de fin d’étude où il deviendra officiellement un Mask.

Laia vit au sein de la communauté des Erudits, population opprimée et réduite en esclavage par les Martiaux. Un jour, elle découvre que son frère Darius semble mêlé au mouvement qui se bat contre le pouvoir en place,  La Résistance. Des doutes s’installent le jour où elle tombe sur un carnet de croquis représentant des armes forgées pour les Martiaux. Celles-ci invincibles sont en grande partie la clef de la puissance de ce clan et leur fabrication est un des secrets les mieux gardés de l’Empire. Alors que Laia fait cette découverte, une escouade de Masks débarque chez elle et s’en prend à ses grands-parents et son frère. Ce dernier lui ordonne de fuir et c’est à contre coeur que Laia parvient à quitter la maison. Commence alors pour la jeune fille de nombreuses épreuves, la première étant de réussir à trouver la Résistance afin que celle-ci l’aide à délivrer son frère maintenant aux mains des Martiaux.

Laia est envoyé au sein de l’école Blackcliff en tant qu’esclave dans le but de réunir pour le compte des résistants des informations sur les Epreuves qui si déroulent afin de sélectionner un nouvel Empereur. C’est en échange de ces informations que les résistants accepteront de l’aider à délivrer Darius. Elle travaille alors pour La Commandante, mère d’Elias et directrice de l’école qu’elle maîtrise d’une main de fer et avec une cruauté sans égale.

Elias et Laia vont alors se croiser à de multitudes reprises, lui partagé entre son désir de l’aider et de la protéger au risque de se mettre en danger et d’être repéré par les Augures(des êtres aux pouvoirs surnaturels et immortels) qui pourraient l’accuser de trahison envers l’Empire pour avoir aider une esclave; et elle qui ne sait pas si elle peut faire confiance au fils d’une femme aussi cruelle et élève formé à haïr les érudits.

Une histoire haletante, où se mêle sur fond d’épreuves cruelles pour désigner le nouvel Empereur, des créatures surnaturelles que l’on découvre au fil de l’histoire, des histoires d’amour et d’amitié entre Elias, Laia et les personnages secondaires Hélène et Keenan. J’ai adoré l’univers qu’a su créer l’auteur. La mythologie est riche, les personnages très attachants, le rythme soutenu. Un vrai page-turner de plus de 500 pages qu’il est impossible de lâcher une fois que l’on a mis le nez dedans. Elias est un personnage fort et loyal envers ses amis et plus particulièrement Hélène, sa coéquipière depuis qu’il est entré dans l’école. Laia est une jeune femme courageuse, qui malgré la situation difficile, les tortures infligées par la Commandante et les doutes qu’elle éprouve tout au long du roman se bat et fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider son frère. Un roman fantasy jeunesse très accessible que je vous recommande chaudement. Le plus dur étant d’attendre le tome 2 maintenant !

Ma note

5/5

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